lundi 29 décembre 2014

" Demain est un autre jour " de Lori Nelson Spielman



J’explore les étalages de la Fnac pour les fêtes, en quête d’un ouvrage qui fasse du bien. Hasardeuse – enfin pas tant que cela : sa note sur Babelio s’élève à plus de 4/5 – j’opte pour Demain est un autre jour de Lori Nelson Spielman. Pour garantir la réussite du cadeau, je décide de le lire. S’il est bon, j’irai en acheter un neuf. En tout cas l’arrière de couverture présage un moment amusant.

À la mort de sa mère, Brett Bohlinger pense qu’ elle va hériter de l’empire de cosmétique familial. 
Mais, à sa grande surprise, elle ne reçoit qu’ un vieux papier jauni et chiffonné : la liste des choses qu’ elle voulait vivre, rédigée lorsqu’ elle avait 14 ans. Pour toucher sa part d héritage, elle aura un an pour réaliser tous les objectifs de cette life list... Mais la Brett d’aujourd’hui n a plus rien à voir avec la jeune fille de l époque, et ses rêves d adultes sont bien différents. 
Enseigner ? Elle n a aucune envie d abandonner son salaire confortable pour batailler avec des enfants rebelles. Un bébé ? Cela fait longtemps qu’ elle y a renoncé, et de toute façon Andrew, son petit ami avocat, n en veut pas. Entamer une vraie relation avec un père trop distant ? Les circonstances ne s y prêtent guère. Tomber amoureuse ? C est déjà fait, grâce à Andrew, à moins que...


Eh bien, ce n’est pas loupé ! Malgré ses 457 pages, je l’ai avalé en deux gorgées : un soir et le matin suivant. Il faut dire que la plume offre une telle fluidité que la lecture est aisée. La crainte de tomber dans un Bridget Jones mièvre se fait certes intensément ressentir ; mais elle s’estompe tant on se laisse entrainer par le parcours initiatique de Brett. Malgré un côté indéniable conte de fée moralisant, le livre n’en reste pas moins attachant et original. Je n’irai toutefois pas jusqu’à clamer sa profondeur. Il ne laisse en effet qu’une douce sensation à l’instar d’un film un peu guimauve et presqu’entièrement prévisible. En fin d’ouvrage, je me suis pourtant sentie transportée. J’ai cru m’installer quelques instants pour me remémorer mes rêves et voir ce qu’il en était advenu. Pas fait. Mais tchoss, on aimerait avoir le courage de tout balancer pour reconstruire en plus beau…

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